L'Europe compte sur la Turquie pour bloquer les migrants .Avant la prochaine réunion à Bruxelles, l'UE et la Turquie ont fait une avancée vers un règlement de la crise des migrants. Le gouvernement d' Ankara a accepté le renvoi vers la côte anatolienne de migrants «économiques» qui ne peuvent pas prétendre au droit d'asile sur le sol européen.
La Turquie attend évidemment des retours par l'Union européenne :
La Turquie espère bien la suppression des visas pour ses ressortissants qui se rendent en Europe. En privé, des diplomates turcs menacent , qu'en cas de refus, , la totalité du pacte s'en trouverait résiliée. Le président Erdogan veut aussi des avancées, certes symboliques, vers l'adhésion de la Turquie à l'UE. On sait bien, de part et d'autre, que c'est une entreprise de longue haleine.
Le véritable enjeu est la «réinstallation» en Europe, par voie légale, de Syriens installés en Turquie pour l'instant. C'est le projet d'Angela Merkel, redouté par ses homologues – à l'exception de David Cameron. Jean-Claude Juncker prépare avec Ankara l'envoi de quelques avions près de la frontière syrienne, pour ramener en Europe des réfugiés d'Alep.
lire aussi : le véritable enjeu du conflit en Syrie : http://www.lepoint.fr/invites-du-point/caroline-galacteros/galacteros-syrie-les-enjeux-caches-de-l-intervention-russe-15-10-2015-1973777_2425.php